Silence... la queue du panda balance...
Eh oui, je sais, ça râle, j'écris plus rien. Petit vide intersidéral de mon cerveau qui ne trouve plus rien à dire. Grand vide de mes activités quotidiennes aussi, qui consistent principalement à aller bosser et à soigner mon dos, à la piscine ou chez le kiné qui coute cher (j'ai arrêté le massage chinois pour passer au standard "clinique internationale" - on ne rigole pas avec ma colonne vertébrale).
Et puis je commence sérieusement mon mémoire de Master (oui, encore un, c'est une collection) sur la cérémonie du thé. Mine de rien, ça demande pas mal de temps, à la fois pour lire des livres, et puis surtout pour écumer les maisons de thé de Pékin.
Tenez, tout à l'heure, j'ai voulu acheter une tasse pour préparer du wulong, mes ustensiles étant tous en France. Normalement, ça prend 3 minutes, je sais exactement ce que je veux et que je ne veux pas, je paye, je pars.
Mais on m'a proposé du Jie Guan Yin (un Wulong de l'Anxi), et le patron est arrivé. Alors il m'a parlé Pu'Er, et alors on a gouté un Pu'Er. Un "Sheng" Pu'Er, ce qui a lancé la discussion sur le sujet. Hop, 1h30 autour de la tasse. Failli rater la piscine avec ça.
Tout ça pour vous dire que ces derniers temps, j'ai la tête dans le thé. Mais comme je suis sure que ça vous passionne et qu'on m'a conseillé aujourd'hui de tenir un journal de mes recherches, je vous propose de raconter mes tribulations dans les champs de thé. C'est ça ou rien, à prendre ou à laisser. Avec un peu de chance, vous allez être captivés par le sujet, poser des questions pertinentes qui vont me faire réfléchir et m'aider à préciser ma pensée.
Et promis, si jamais je pense à autre chose, je m'autoriserai à écrire sur un autre sujet!